Lundi 26 mars, nous avons invité les petites sections de maternelle pour leur parler de l’air. Comme c’est un gaz invisible, on n’a pas toujours conscience de son existence et de sa présence autour de nous, surtout quand il est immobile. Nous ressentons la présence de l’air quand il y a du vent ou des courants d’air.
Alice a donc pris un feuille de papier pour faire des courants d’air sur le visage des petits.
Maud a attrapé de l’air dans un sac et l’a enfermé. Les enfants ont pu toucher le sac gonflé d’air. Il était bien rempli et bien dur.
Ernest a mis un mouchoir au fond d’un verre et l’a retourné dans l’eau. Quand il a ressorti le verre, le mouchoir n’était pas mouillé. Les PS ont cru qu’il avait fait de la magie. On leur a expliqué que c’est l’air présent dans le verre qui empêche l’eau de monter dedans et de mouiller le mouchoir.
Ensuite, on a remis le verre dans l’eau et laissé l’air sortir : lorsque l’air est sous l’eau, il remonte à la surface en faisant des bulles.
Tristan a montré comment gonfler un ballon sans souffler dedans. Quand on enfonce la bouteille, l’eau pousse l’air vers le ballon.
Naomi a pesé un ballon vide et un ballon gonflé : c’est le ballon gonflé qui est le plus lourd car il est rempli d’air. On peut peser l’air même s’il est très léger. On dit que l’air a une masse. L’air occupe un espace. On dit qu’il a un volume.
La maîtresse a allumé deux bougies et elle en a enfermé une dans un verre. Au bout d’un instant, la bougie enfermée s’est éteinte parce qu’elle n’avait plus d’oxygène. L’oxygène est l’un des gaz qui composent l’air. La flamme d’une bougie a besoin d’oxygène pour brûler. Le corps humain a également besoin d’oxygène pour fonctionner.
Louise a montré qu’une feuille chiffonnée en boule tombe plus vide que la même feuille bien plate. C’est l’air qui la ralentit.
Pour finir la séance, on a fabriqué des hélicoptères et des parachutes qui fonctionnent grâce à la présence de l’air.